Seinfeld
Dans son propre rôle de comique, le bavard Jerry Seinfeld mène une vie qui ne le gâte pas tout le temps, notamment à cause des femmes. Avec son collaborateur malhonnête et son voisin loufoque, Jerry analyse toutes les petites choses du quotidien et les absurdités de la société.
Terminée | Américaine | 25 minutes |
Comédie, Comedy | NBC, France 2, HBO | 1989 |
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3.13 - Le Métropolitain
The Subway
Jerry, George, Elaine et Kramer vivent une éxpérience hors du commun dès lors que leurs trajets se séparent dans le métro. George rencontre une femme magnifique, Jerry s'endort et se réveille face à un homme nu, le métro d'Elaine est bloqué dans un tunnel obscur, quant à Kramer, il gagne aux courses de chevaux
Diffusion originale : 08 janvier 1992
Diffusion française :
08 janvier 1992
Réalisat.eur.rice.s :
Tom Cherones
Scénariste.s :
Larry Charles
Guest.s :
Barbara Stock
,
Barry Vigon
,
Chet Nelson
,
Christopher Collins
,
Daryl Roach
,
Ernie Sabella
,
Joe Restivo
,
Mark Boone Jr.
,
Rhoda Gemignani
,
Mark Boone Junior
La première fois que j’avais vu cet épisode conceptuel se passant intégralement dans le métro New-Yorkais, je l’avais modérément apprécié. Aveugle que j’étais, il est exceptionnel.
Déjà sur la forme, il est vraiment réussi, quelque personnage a le droit à son histoire, ce qui permet de décliner les formes d’humour de la série : l’absurde avec Jerry et son monsieur tout nu
la force de l’écriture avec Elaine et le jeu d’acteur excellent lors du moment où elle est train de péter les plombs intérieurement et le comique de corps avec un excellent Kramer et notamment la scène culte où il tente de trouver une place assise. George est un peu en retrait avec une histoire moins transcendante, mais son monologue intérieur dans la chambre de la fille est très bon et le voir débarquer en Krishna est bien drôle.
Mais surtout l’épisode dans le fond évoque des sujets hyper contemporain (un mariage lesbien) et surtout cet écosystème très particulier que sont les transports en commun où la politesse de base est absente (la scène où les 4 se quittent sans un mot) ainsi que la solidarité (Kramer agressé sans que personne ne réagisse, à part le policier), mais où on lutte pour s’assoir et où l’on s’arrache les journaux et qui est peuplé d’huluberlus (le monsieur tout nu).
De plus, l’épisode est extrêmement bien écrit et des situations se font échos (l’aveugle ou l’addition des déjeuners). Et enfin, l’épisode évite le côté moralisateur. Car si George et Kramer vont interrompre leur trajet à cause de tentations auxquels ils ne pourront pas résister, le résultat final n’est pas unanimement négatif et, en effet, Kramer sortira vainqueur de son détour.
Bref un épisode vraiment vraiment réussi.
A Elaine, le mot de la fin :